dimanche 30 août 2009

Extrait de la préface de Serge Torri
à propos de mon recueil Le ciel remue l'énigme, aux éditions Rafaël de Surtis.


... On pourrait penser, ici, avec Gabriel Bounoure, que la poèsie ne serait qu'une parole tendant à une non parole". Pourtant " dans l'embrasure" entre les dérives du sens, et les voix sans issue, "dans la blancheur qui se dilue/au milieu des eaux de l'Atlantique nord" ....

C'est bien un champ d'incantation que Bruno Geneste, par une écriture scandée de ses méditations géo-poétique et statique, établit pour une qualité de présence et de relation nouvelle à soi-même.

En effet, bien loin - à l'opposé même- des derniers sursauts d'agonie du monde actuel, nous entrons dans un recueil en pleine célébration de l'ouvert : d'un ouvert immense et pur, d'un tout début de monde où encore

" la blancheur/qui longe les lignes"
dans une " Saison perdue/derrière la langue baignée/ de blancheur froide".


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